Mak's - Le Moule

Je rentre pas dans le moule
J’veux m’éloigner de la foule
J’ai d’la peine à m’sentir à ma place
Ce qu’elle que soit ma place
J’ai d’la peine à m’sentir à ma place
Ce quelle que soit ma place
Parfois j’aimerais changer
Mais je reste le même
Ce quelle que soit la glace
Et quand je vois la masse
J'rêve que d’une place dans la marge
J’suis pas un canard dans une marre
Moi, j’suis un singe en haut d’un arbre
Ou sur le toit d’une tour
Et j’use de ma plume comme une arme
J’ère dans la brume comme une âme
L’herbe que j’allume, je l’inhale
J’observe la lune et les étoiles
Le ciel montre plus qu’il peut laisser croire
La télé montre c’qu’elle veut laisser voir
J’apprendrai rien le cul sur le sofa
Non, j’apprendrai rien le cul sur le sofa!
Sauf à faire des rimes qui te laisses sur le cul
Et j’ai rien réussi, tant qu’j’ai pas d’avocat
Mais j’me fous vous de vos cases, de vos classes, de vos castes
Moi j’me tire à l’occase, j’irai pas dans vos cages
J’irai que dans vos classements d’vente
De ma vie j’serai pas l’otage
Toujours en ballottage entre passer en force
Ou bien tenter le passement d’jambe
Un chemin en dos d’âne, faut pas manquer d’audace
Tout s’arrête en un battement d’vent
Sentence irrévocable, j’veux pas tirer vos câbles
Moi, juste vider le bocal
Un joint dans la boca, j’le fume dans un beau cadre
J’préfère le calme à la vida loca
Je rentre pas dans le moule
Tout est flou
J’veux m’éloigner de la foule
Je deviens fou
J’entends plus rien de ce qu’on me dit
Je deviens sourd
J’devais faire plein d’truc aujourd’hui
Mais j’ai demain pour
Je rentre pas dans le moule
Tout est flou
J’veux m’éloigner de la foule
Je deviens fou
J’entends plus rien de ce qu’on me dit
Je deviens sourd
J’devais faire plein d’truc aujourd’hui
Mais j’ai demain pour
La tête ailleurs quand mon boss me parle
Je regarde le lac, je me sens autre part
Nique les costumes et les Audemars
J’créerai ma propre marque
Certains parlent de l’eau de mars
Quand sur terre on déloge des masses
Merde, l’époque éloge des masques
Abrutis par des lots d’images
J’ai des textes j’frai pas d’audimat
En roue libre, pas en Audi mat
Frère, j’me fous qu’ma jante plaise
Autant qu’plaire à l’agent même de plaire à la gente féminine
Même quand c’est clair les faits divisent
Et mon stylo fait grise mine
Y a pas de fée divine
Frère même quand on perd s’félicite
La guerre on plébiscite
Ici tuer devient un fait licite
Quand on parle de bénéfice
Et l’on parle que de bénéfice
Parfois je m’trouve pessimiste
Car j’attends plus qu’la paix s’immisce
Et que j’apprécie vivre ivre
Et l’vide au bord du précipice
Quelques épices vertes
Prisent comme médic’ dans une épidémie
J’écris des nuits, je gratte, gratte
Mais sans crise épidermique
Grâce à ça je craque pas même
Si j’me méfie des rimes
Je rentre pas dans le moule
Tout est flou
J’veux m’éloigner de la foule
Je deviens fou
J’entends plus rien de ce qu’on me dit
Je deviens sourd
J’devais faire plein d’truc aujourd’hui
Mais j’ai demain pour
Je rentre pas dans le moule
Tout est flou
J’veux m’éloigner de la foule
Je deviens fou
J’entends plus rien de ce qu’on me dit
Je deviens sourd
J’devais faire plein d’truc aujourd’hui
Mais j’ai demain pour

Written by:
Dylan Maksutaj

Publisher:
Lyrics © O/B/O DistroKid

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