R'ZEN - 2x32

Je suis libre comme un tas d'gens tristes, vivant comme un agent double, jamais guidé par l'argenterie
Bien sûr qu'dans notre monde l'argent tri, sauf si tu bicrave en douce, quelques drogues d'Argentine
A ces bobos et leurs parents riches à tout ceux qui partent en couilles, très loin de la galanterie
Bien sûr que je te l'garantis, parlons bien parlons cool, parlons franc donc parlons fric
Je me remets constamment en question, frustré de n'être pas parfait, comme si la réponse à la question, est qu'il vaut mieux conjuguer sa vie au futur qu'à l'imparfait
Mon gros, ça fait déjà des années qu'on bosse, qu'on bosse, qu'on bosse, tcheck plusieurs couplets qu'on pose, j'suis différent même si on mange relativement la même chose on fait pas le même compost
J'ai l'impression d'avoir zéro vie, ma femme me manque c'est impensable, comme à l'époque avoir son 06
J'vois plus mes potes et j'me demande si j'leur manque comme Nairobi, j'suis qu'un produit, j'suis qu'un playmobil
Je fais du 6/7 comme machine, pour payer vacances, alcool au bar et cocaïne en zen, faut qu'j'me barre de toute manière on l'sait, mais j'suis accro comme accro à elle depuis qu'on s'aime
J'savais pas quoi écrire mais faut qu'je l'fasse sinon j'me perd, je pleure tard, j'prend du retard
J'me voile la face quand j'dis que j'suis heureux, j'dors plus comme gamin malheureux
J'resterais perché dans mon monde comme un fils unique, ils m'font mal à la tête, sinusite, j'suis pas comme les autres gêné par une cellulite, mon cellulaire me rappelle aller go c'est l'usine
A peine venu au monde j'ai vue la mort passé, ensuite tout jeune j'voyais maman repassé
J'ai vue la tristesse, j'ai vue le divorce de mes parents, rien d'bien marrant
J'ai vue des fleurs j'ai vue des bacs à sables, j'ai vue des pleurs j'ai vue des bras cassé, j'ai vue de la joie de la bonne humeur dans l'appart à Sam, des joints à partager dans l'appart à Jé
Tu n'pourras pas aider les autres si tu n'sais pas t'aimer toi-même, à quoi bon chercher les autres si tu n't'es pas trouvé toi-même
Pourquoi regarder les autres, quand on n'se regarde pas soi-même, avant d'vouloir changer les choses, commence par te changer toi-même putain
Leurs visages scintillent devant le butin, l'or brille beaucoup plus quand on le met à côté du purin
N'est-ce pas ? Parfois j'imagine le monde de demain, parfois j'aurais préféré que certains d'entre nous ne naissent pas
Pendant qu'toi tu t'prends la tête parce que tu baises pas. Arrête de croire en l'homme la femme dans les deux cas tu restera seul, et t'auras un extra seum, t'iras baiser le coeur d'un pote quand son ex sera seule
Être heureux c'est facile à dire, autant qu'une promesse est facile à tenir
Mais moi j'suis qu'un branleur je penses qu'à m'toucher la bite , parfois j'ai l'sentiment qu'mon corps c'est pas moi qui l'habite
Un toit reste un toit peu importe l'être qu'il abrite, ça reste un homme peut importe les lois qu'il applique
Il mérite le respect , il en à marre de se restreindre, on lui dis reste vrai, il ne veut pas être médecin
Encore un mec simple, qui s'défonce à l'excès, car l'excellence fais de nous des bêtes singes
Je suis perdu entre tenir parole et suivre ma voix, j'ai peur de ceux qu'aboient, donc j'me sert a boire
Un choix à faire tant d'complications pour cause d'implication j'devrais penser à moi avant d'penser a lui garçon
Veut bien faire, grave fier, demande a son père quoi faire, grazie mile papa tu m'fera toujours gagner mon bras d'fer
J'ai pris ma voix j'ai fuis le danger, seul les cons n'accepterons jamais le fait de changer
Rien ne sert d'avancer dans ses songes, dans ces allées sombres, vue qu'ces années sont si particulières hein n'ai-je pas raison ?

Written by:
Vincent Rouffié

Publisher:
Lyrics © O/B/O DistroKid

Lyrics powered by Lyric Find

R'ZEN

View Profile