Fête de la Rime - Bleu (feat. Osah, Juv&Nil, Black Moz & No jezz)

Rien que ça cri, rien que ça jacte
Y a rien d'sensé dans vos actes
Rien, nada dans tous vos blah blah
Le débat vole bas, je vous capte pas, je préfère le silence
Quelles que soient les circonstances, tout est dépourvu de sens
comme une vie passée sous substances à outrance, ça ne tient pas la route
Quand je vous écoute, je trouve comme une odeur de prout dans vos récits
J'tiens pas compte des inepties sorties d'esprits pourris, bouchés à l'émeri dans l'inertie
Wesh
Toujours en recherche de vérité, tout ce que tu tchatches, je vais le vérifier
O S A H, c'est comme un béréin
J'aime mieux me méfier des, à ce qui paraît
Sortis des clapets souillés des enfants de la reine des catins
Ouais
Osah
Bleu
Comme la marque laissée sur mon cœur par la violence des mots écrits à l'encre bleue
Perdu dans les océans, pris dans la vague, être écumé puis échoué sur le sable
Toute la vérité du bout des lèvres
La chaleur du sang qui coule dans mes veines
Crois-moi
Toute la vérité du bout des lèvres
Grandir sous un ciel bleu
Bleu des projecteurs
Dans ma tête, c'est le feu
J'ai croisé mon âme sœur
Jamais manqué de rien, pourtant j'ai encore faim
J'irai jusqu'au lendemain, peu importe le chemin
Mon daron m'a dit, reste focus
La loi du plus fort, nouveau blocus
J'ai enchaîné toutes les déceptions
Me laisseront-ils poser sur ce son
Espoir, méfiance, doute, désillusions
Espoir, méfiance, doute, désillusions
Dans quelle situation j'me suis encore fourré
Encore et toujours la sensation d'm'être gourré
Pour dire la vérité, j'ai besoin d'être bourré, ma tête sur ton épaule, pour ne pas m'écrouler
Ambitions futiles
Rêves à la dérive
Bleu,
Comme la marque laissée sur mon cœur par la violence des mots écrits à l'encre bleue
Perdu dans les océans, pris dans la vague, être écumé puis échoué sur le sable
Toute la vérité du bout des lèvres
La chaleur du sang qui coule dans mes veines
Crois-moi
Toute la vérité du bout des lèvres
Tout a commencé ce soir-là dans le Vianô
Tu manies les mots comme Mozart tue le piano
Papa voulait que je professe au barreau
Je voulais la vie à la Lucky Luciano
Gérer la cité, gérer les taro
On m'a mis sur le terrain, Eder Militao
Ma vie c'est les tass, et les liasses et le chaos
Laisse Matuidi, c'était Madi le Charo
Voulu m'exiler, voulu m'en tirer.
Personne te dira que la cité c'est stylé.
Perdu des potes, vu ma santé s'empirer
Vu tomber des vrais gars, des connards s'en tirer
Ça sortait l'opinel, pillait nos ruelles
A côté de ça on invoquait le ciel
J'ai perdu l'amour et la paix dans un tunnel
Et y'a ce bleu qui m'attire dans ses prunelles

Written by:
Benjamin Pillot, Enzo Margono, Marc Ndinga

Publisher:
Lyrics © O/B/O DistroKid

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Fête de la Rime

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