Jann HALEXANDER - FATA MORGANA
De pétunias, rares, en hortensias, là,
j'ai cultivé un beau jardin,
en rouge et or, pâle, jaune et carmin, grave,
je m'en suis écorché les mains
pour ma maman et pour mon papa
et pour tous ceux que je voudrais miens,
Fata Morgana, jardin divin
ou paradis au goût amer
semé de pétales, d'écorces tristes,
semé de voyages, et de non-dits,
semé d'aventures, de résiliences,
Ce jardin invite au grand silence...
La vigne coule, rouge, comme ta sève,
et se torture à la clôture,
aux verts grillages, et aux nénuphars,
nos amours mortes sont des enclumes
qu'il faut enterrer, la mauvaie herbe est
le voile qui brume nos cœurs,
j'attends que vienne ma petite sœur,
pour apporter des jours meilleurs...
semés de pétales, d'écorces tristes,
semés de voyages, et de nons-dits,
semés d'aventures, de résiliences,
Ce jardin invite au grand silence
Je voudrais que pousse un grand séquoïa
pour atteindre le ciel,
colorer de vert les sombres nuages,
et qu'il pleuve du miel,
pour retrouver un souvenir
pour retrouver un goût perdu
pour retrouver juste un sourire,
effacer un malentendu...d'une vie...
semée de pétales, d'écorces tristes,
semé de voyages, et de non-dits,
semé d'aventures, de longs silences,
Ce jardin invite à nos enfances
semé de pétales, d'écorces tristes,
semé de voyages, et de nons-dits,
semé d'aventures, de résiliences,
Ce jardin invite au grand silence
Written by:
Aurelien MAKOSSO AKENDENGUE
Publisher:
Lyrics © LALOULINE EDITIONS
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