Yves Montand - La complainte de Mandrin

Nous étions vingt ou trente
Brigands dans une bande
Tous habillés de blanc
À la mode des, vous m'entendez
Tous habillés de blanc
À la mode des marchants

La première volerie
Que je fis dans ma vie
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un, vous m'entendez
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un curé

J'entrais tout dans la chambre
Mon Dieu, qu'elle était grande
J'ai trouvé mille écus
Je mis la main, vous m'entendez
J'ai trouvé mille écus
Je mis la main dessus

J'entrais dedans une antre
Mon Dieu, qu'elle était haute
De robes et de manteaux
J'en chargeais trois, vous m'entendez
De robes et de manteaux
J'en chargeais trois chariots

Je les portais pour vendre
À la foire en Hollande
J'les vendis au marché
Ils m'avaient rien, vous m'entendez
J'les vendis au marché
Ils m'avaient rien coûté

Ces messieurs de Grenoble
Avec leurs longues robes
Et leurs bonnets carrés
M'eurent bientôt, vous m'entendez
Et leurs bonnets carrés
M'eurent bientôt jugé

Ils m'ont jugés à pendre
Ah, c'est dur à entendre
À pendre, étranglé
Sur la place du, vous m'entendez
À pendre, étranglé
Sur la place du marché

Monté sur la potence
Je regardais la France
J'y vis mes compagnons
À l'ombre d'un, vous m'entendez
J'y vis mes compagnons
À l'ombre d'un buisson

Compagnons de misère
Allez dire à ma mère
Qu'elle ne me reverra plus
J'suis un enfant, vous m'entendez
Qu'elle ne me reverra plus
J'suis un enfant perdu

Written by:
Bob Castella, Traditional

Publisher:
Lyrics © Sony/ATV Music Publishing LLC

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