Skiimo - Terres Basses

Nous ne sommes que des cellules qui vieillissent
Complètement dépassé par nos vices
Nous cédons sans cesse à la tentation
Croquer dans le fruit de la passion
Comdamné à s'ennuyer au milieu de tout ces cons
Je vais contempler le malheur des hommes, rire de ces bouffons
Comdamné à s'ennuyer au milieu de tout ces cons
Je vais contempler le malheur des hommes, rire de ces bouffons

En enfer, c'est moi qui règne
Lucifer, je tiens les rennes
Perséphone, c'est ma reine
Je suis aphone dans l'arène
Les paradis artificiels deviennent des Enfers bien réels
Chuis réal de ma scène de mort
J'ai pas de mentor parmis les moutons
Nihiliste jusqu'au bout des griffes
Je laisse des balafres à ceux qui considèrent ça comme de l'abandon
C'est les même qui se posent jamais de questions
Larmes à profusion
Démons de minuit, je trouve pas le sommeil
J'irais calciner mon oseille sur le soleil
Sur les coups de midi, je ferais pleins de miel
Je les verras butiner mon blé comme abeille
Autour de moi, le chaos, le bordel
Le silence innocent et le cri des corneilles
Je m'enfume pour oublier les querelles
Dans mes joints, ya des larmes mais pas de camel
Le maquadam craque sous mes semelles
C'est le poids de mon âme et de tous ses problèmes
La vie, la mort, je suis face au dilemme
Devant ce choix, mon vrai visage se révèle
Joue à pile ou face dans les notes de mon tel
Caché dans un motel, aucun contact visuel han
Donnez moi juste ma paye han
Mon pote m'attend, me rappelle han
Mais j'ai un flingue sur la tempe han
La dépression, c'est un temps plein
Je trempe dans mon propre sang
Ça sent le suicide depuis si longtemps, ça devient lassant

Athéna, déesse de la guerre et de la stratégie, est née de la cuisse de Jupiter
Hugo est né une nuit d'hiver d'une larme de sang et d'un cri déchirant le silence infini de ces Terres Basses

Butez moi

Je ne supporte plus ces Terres Basses
La condition humaine en pleine face
Flinguez moi

Sinon je le ferais à votre place
Encore 6 autres tracks et je me casse
Dans vos tympans, y a mes sons qui tabassent
Mes morceaux, les seules choses qui ne s'effacent pas
Y ne restera que de nos palaces
Des poussières qui s'envoleront sans laisser de traces
Nos corps seront bouffés par des rapaces
Et nos âmes vagabonderont dans l'espace
S'évaporeront, nos mémoires si coriaces
Et l'univers tout entier nous oubliera

Transfert d'organe impossible
Coeur est pourri, et calciné
Le bonheur n'est vrai que partagé
Mais y a plus que des enculés
Mon urgence de vivre vient des gens que j'ai vu mourir
Autour de moi, que des âmes en train de périr
J'ai plus confiance en l'homme, une masse informe
Sans espoir, sans amour, des pulsions à assouvir
Je vous emmerde, je vais me contenter de sourire
Vos codes sociaux et vos normes me font souffrir
De toute façon, vous allez tous crever et je me délecterais de votre dernier soupir
Pour vous, je me passer pour un martyr
Sachez que mon ennui, lentement, me déchire
Regardez vous, vous n'avez aucune idée de pourquoi vous vivez, ça me fait tellement rire
Ici-bas, nous ne faisons que nous détruire
Pas de sagesse, c'est les cris qui nous attire
Si ça continue, je craque, je ne verrai rien d'autre que ma propre tempe dans la mire
Niquez vos mères, étouffés dans votre connerie
Dites vous bonjour, hypocrites dans la galerie
Faites vous pleurer, je vous regarde d'ici
Une vie de crimes, El chapo dans la penderie

Written by:
Romain Delait

Publisher:
Lyrics © O/B/O DistroKid

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